En route pour de nouvelles aventures. Après un atterrissage sur l'aéroport de Nairobi au Kenya, nous partons vers l'ouest et la frontière de la Tanzanie. Notre premier objectif : le lac Victoria, ses 70 000 Km² partagé entre 3 pays (Kenya, Tanzanie et Ouganda), mystère géographique lié à la source du Nil.

Notre petit hôtel (le Speke Bay Lodge) est situé au bord de la baie de Speke, au sud est du lac. Lieu sublime pour passer le réveillon de Noël.

Speke est l'un des deux protagonistes, avec Burton, qui a mené vers les années 1858 des expéditions pour découvrir l'origine du Nil. Burton, lui, prétendait que la source était le lac Tanganika.

Une sortie avec les pêcheurs du village tout proche de Mwaburugu pour découvrir la vie quotidienne de ces gens pour qui le lac constitue la principale source de revenu.

De retour à l'hôtel une petite surprise nous attend. Un cobra a eu la bonne idée de se loger sous la terrasse de la chambre voisine. Deux cartouches ont été nécessaires pour l'en déloger.

Un lieu paisible en somme, chargé d'histoire. Bref, un excellent point de départ pour ce séjour.

La saison des ananas bat son plein. Elle va durer encore quelques semaines. Il faut donc en profiter. Profiter de ce goût, de ce jus sucré, très sucré même.

Concernant notre production personnelle, c'est plutôt maigre cette année : un seul spécimen. Léo s'occupe de la cueillette. Tout le monde s'accorde à dire que celui-ci a un goût particulier ...

Proposée par l'association Hippocampus de l'IFM de Dembéni, nous poursuivons la découverte de la musique comorienne.

Ce soir c'est Abou Chihabi qui nous fait découvrir son répertoire. Il chante en shimaoré, en swahili, en français ou en anglais. Il joue de la guitare, de l'harmonica, de la flûte traversière ou du saxo. Sa musique est un mélange de folk et de musique traditionnelle. Il raconte des histoires d'injustice, d'humanité, d'amour et de tolérance.

Bref, un vrai régal. Il est accompagné d'Anne-Julie Brutout à la guitare et à la voix.

Voici un lien pour en savoir un peu plus sur son parcours de Grande Comore à l'Afrique de l'est en passant par l'Europe. http://www.comores-online.com/mwezinet/musique/chihabi.htm

Une bien belle soirée en début début d'été ...

Ça y est, c'est décidé, nous tentons "l'aventure". Il trône dans le sud de l'île, du haut de ses 594 mètres d'altitude. Toujours à portée du regard lorsque nous allons sur une plage ou une autre. Nous le contournons pour aller à N'gouja. Ce dimanche matin, c'est décidé, nous allons observer l'île d'un autre point de vue. Hélène et Jacques nous accompagnent.

Ça commence en douceur.

Nous croisons le chemin d'un scolopendre. Sa piqûre laisse, parait-il, un souvenir tenace ...

Très vite, la pente se fait plus raide.

Vite la pause s'impose.

Dès lors, ce n'est plus vraiment de la marche mais plutôt de l'escalade.

Deux bras et deux jambes : c'est bien le minimum. Encore une petite pause pour admirer un bout du panorama.

Au loin la barrière de corail.

Après une heure d'effort, nous voici au sommet. Une vue à 360°. Là haut un petit promontoire pour admirer le paysage.

Le soleil tape déjà. Il est 10h. Un petit casse-croute et nous attaquons la descente, pas plus facile d'ailleurs, bien au contraire.

En point de mire, la découverte d'un petit resto "La perle du sud" surplombant la baie de Kani-kéli sous l’œil vigilant de Monsieur Choungui.

Nous poursuivons notre découverte par un détour dans la forêt de Bélouve, en plein centre de l'île pour découvrir les "fougères-arbres". Juste le temps de faire un petit tour avant que le brouillard n'envahisse complètement le lieu.

Direction le bord de mer pour retrouver un peu de luminosité : le grand tour par le sud sauvage.

Un arrêt au village du Piton Sainte Rose et plus particulièrement à l'église de Notre Dame des Laves.

Seule rescapée dans le village de la coulée de 1977. Cette dernière dévasta tout le village, finissant sa course dans la mer. Les marches taillées dans la lave permettent désormais d'accéder au lieu.

Un arrêt casse-croute à l'Anse des Cascades : belle mer, belles cascades, bel endroit.

Nous poussons vers le sud pour découvrir une zone dénommée "grand brûlé" et qui est, en fait, la zone de déjection du piton de la fournaise.

La preuve en images :

Au bord de la route, les panneaux se succèdent indiquant les différentes années des coulées 1986, 1998, 2001, 2001, 2002, ... 2005, 2006, ... 2010.

Là, les signes du dernier évènement : la pierre encore chaude et la bruine de cette journée maussade; étonnant non !!

Un lieu superbe pour se rendre compte de la force des éléments. Nous finissons notre séjour sur ces images et emportons avec nous l'envie de revenir ici pour approfondir notre connaissance de cette île-intense.