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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 20:40

 Voici un grand jour dans notre vie mahoraise. Aller voir les petits poissons près des tombants de N'gouja ou Plage Musicale, ça on connait assez bien maintenant. Déjà un bel aperçu de la vie sous-marine, mais une vie juste en dessous du niveau zéro.

Mais ce samedi 9 avril, c'est le grand saut. Oh, pour les grands plongeurs comme Denis c'est pas grand chose, mais tout de même pour les terriens que nous sommes ... :  "destination – 5 m".

Direction N'gouja, encore !!! Avec Bruno et Elizabeth comme moniteurs. Petit brieffing avant le départ. Combinaisons, scaphandres, température de l'eau chaude idéale et hop un petit tour de bâteau en direction d'un joli petit récif.

Une fois à l'eau, on attache le scaphandre sur le dos, on essaye le détendeur, et c'est parti mon kiki !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impressions magnifiques de pouvoir descendre au plus près des coraux, des poissons. Sensations de déplacement inhabituelles. Des variétés de poissons un peu différente. Nous avons même pû débusquer un poulpe sous un rocher,  un poisson-crocodile blotti sur le fond et une tortue.

Bref, beaucoup, beaucoup de plaisir.

A la fin de la balade, le sourire en dit long sur la joie de la découverte

 

 

 

 

Allez on range le matériel à bord du bateau, et on rentre raconter tout cela au reste de la tribu, avec une grosse envie d'y retourner très vite.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 20:48

 

Hier, 31 mars 2011, grand jour pour la société mahoraise, jour marquant dans l'histoire de ce peuple.

Jour fatidique de l'accession à la départementalisation. Certains pourront disserter sur l'origine de ce mouvement de séparation d'avec les autres îles des Comores. Certains le récusent, d'autres l'approuvent. Pas question ici de prendre position sur ce sujet mais simplement de vous relater quelques faits de ce 31 mars-là.

Alors même que les mahorais avaient pris position en faveur de cette départementalisation, tout était prêt pour ce fameux passage par l’intermédiaire de l'élection d'une partie des sièges des conseillers généraux. Un programme d'enfer (très protocolaire certes) pour marquer ce jour : la venue de la secrétaire d'état à l'outre-mer, l'inauguration de la nouvelle place du département, etc, etc.

Bref, le grand truc pour le grand jour.

Et là, patatra, les gamins se mettent à faire des caprices : sentant le jeu tourner en leur défaveur, je fais mon petit caprice de président sortant. Na, je viendrais pas dans l'hémicycle, non, non et non !!! C'est dit, c'est dit !!! J' suis fâché, tout rouge ... rouge UMP (pour une fois).

Conclusion : le quorum n'est pas atteint, l'élection du président ne peut pas se faire. Du coup la ministre déléguée ne se déplace pas non plus : pas la peine de faire 1500 Km entre la Réunion et Mayotte pour mettre en place un nouveau département sans président du Conseil.

Et les invités, les festivités, les bus réquisitionnés pour l'occasion, tout ça, tout ça ... et les électeurs, les administrés quoi, ...ils deviennent quoi ces gens-là qui ont fait le déplacement de toute l'île pour être là (puis las) le jour J.

Ah ben, y reviennent dimanche. Là, avec ou sans quorum y' aura un président du Conseil ...

J'aime pas perdre, j' vous dis, alors des festivités quand on perd, c'est pas très rigolo.

Et le respect, des citoyens et des urnes, ça vous parle ........ euh, le .... quoi ! J'aime pas perdre, j' vous dis !! En plus, les autres en face, y m'ont pris mon jouet ...

La voilà la belle journée du 31 mars tant attendue, en queue de poisson du lagon qu'elle finie !!

 

Alors voilà, si vous en métropole, ou ailleurs, vous avez une autre vision des choses, ou si vos médias parlent de la vraie-fausse départementalisation du 31 mars 2011, alors n'hésitez pas à ajouter un commentaire, à réagir.

 

Me piquez pas mon jouet !! ou je fais un caprice !!

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 20:18

Nous en avons beaucoup entendu parler. Des avis parfois très différents les uns des autres. Alors nous avons décidé d'aller voir par nous-même. Anjouan. Une des îles de l'archipel des comores, un peu plus grande que Mayotte avec 424 Km² et distante d'environ 100 Km.

carte comores

Direction le port de Dzaoudzi pour prendre la bateau en direction de Mutsamudu, la capitale d'Anjouan. Départ prévu vers midi pour 4h de traversée. Première bonne nouvelle donc : chouette on va arriver en fin d'après-midi et profiter de la lumière du couchant.

Encore un réflexe de métropolitain. Ici l'espace-temps n'est pas le même. Départ vers 16h, arrivée après 20h, pleine nuit. Agitation autour du ponton, la douane, les bus, les taxis, les sacs, les colis, les gens fatigués, ...

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Dans le bateau, pour passer le temps, les uns mangent les autres dorment.

 

Un hôtel simple mais propre et confortable, un accueil très chaleureux. Bacar, le patron de l'hôtel "papillon", nous reçoit durant ces quelques jours. Il nous dégote une location de voiture avec chauffeur avec un peu d'essence. Et oui, ici aussi les problèmes de carburant surviennent. Pas en raison des pompistes-grévistes mais en raison des pénuries : la compagnie pétrolière bloque les livraison en raison des impayés !!!

carte anjouan

 

Direction l'est par le col de Patsi avec un petit arrêt pour se ravitailler en framboise recouvertes de la rosée du matin

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Les chutes de Tatringa. La rivière du même nom prend naissance à proximité du mont Ntingui (1595m). En contre-bas, une petite centrale hydro-électrique alimente une partie de l'île.

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A proximité de Bambao, nous visitons le palais du sultan Abdallah III

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Grâce à Djamilat qui nous accompagne durant ce séjour, nous rencontrons le gardien des lieux. Il nous ouvre gentiment les portes, habituellement fermées au public.

Abdallah III, sultan de Mutsamudu, fils de Salim, gouverna toute l'île à partir de 1848. Il développa dans cette région de Bambao de grandes plantations de cannes à sucre, fit construire des raffineries et fit construire ce palais blanc aux portes sculptées.

 

Sur la route, la "cuvette" de Bambao

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Quelques kilomètres vers le sud pour rejoindre Domoni :

Nous visitons le mausolée d' Ahmed Abdallah, le père de l'indépendance obtenue en 1975

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Petit détour par les ruelles de la vieille ville, à la recherche d'un sculpteur sur bois.

Nous rencontrons Anli Ahmed OUSSENI. Il nous présente son travail de sculpture de tabourets, tables, coffres, cendriers, ... portes et encadrements de porte. Le bois utilisé est le takamaka, le même qui nous offre son ombre le long des plages de Mayotte.

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Le marché.

Ici aussi, des sourires, quelques mots échangés en français avec ces mzungus qui sont venus se perdre là.

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Une quincaillerie et sa devanture aguichante

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Des rencontres agréables et chaleureuses, à l'image de ces enfants qui posent pour la photo-souvenir

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Mais Domoni, c'est aussi un atelier de fabrication de petits bâteaux

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Une petite entreprise qui ne connait pas la crise, puisque c'est grâce à ces embarcations-là que des dizaines de comoriens tentent chaque jours leur chance pour les emmener avec beaucoup de chance justement et beaucoup d'argent dépensé de l'autre côté, à Mayotte, là où la vie semble meilleure.

S'ils arrivent à traverser, à bord de ces kwassa-kwassa, s'ils ne se font pas "cueillir" par les bâteaux de la Marine Nationale qui patrouillent dans les eaux de Mayotte, s'ils ne sont pas dénoncés une fois modestement installés dans des baraques en tôle, s'ils ne sont pas ramassés par la PAF en pleine nuit (bien avant 6h du mat), alors eux et leurs enfants ont une petite chance d'être mieux soignés, de trouver un peu de travail, leurs enfants pourront alors s'inscrire à l'école de la République et suivre un enseignement gratuit.

Le port de Domoni

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Sur la route. Enfin ce qu'il en reste.

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Anjouan, c'est en même temps la mer et la montagne

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Direction le sud et la plage de Moya avec 2 objectifs : une plage de sable clair (assez rare de ce côté-ci de l'océan indien sur les îles de la Lune) et un resto de poisson (et oui, même ici, la famille reste branchée gastro)

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langouste, brochette d'espadon, poulpe en sauce, mataba, fruit à pain frit .... !!

 

Sur la route, paysans travaillant dans les rizières, poivrier au bord des routes et giroflier

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De retour à Mutsamudu, nous visitons la ville plus en profondeur.

D'abord vue d'en haut : la citadelle construite par le sultan Abdallah Ier au XIXe siècle

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Puis vue au ras du sol, en déambulant dans le marché et dans les ruelles de la médina

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Pour finir un grand merci à Djamilat, notre guide exemplaire qui nous a permis de découvrir l'île d'une autre façon, à Bacar pour son accueil chaleureux au sein de l'hôtel Papillon et pour finir merci aux enfants et leurs sourires rencontrés au hasard de nos balades.

Nous gardons un très bon souvenir de notre séjour. Les gens d'abord et les paysages ensuite resteront longtemps dans nos mémoires, ce peuple qui semble abandonné par tous et en premier lieu par ses dirigeants.

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 19:25

Le temps passe vite, très vite ...

 

Depuis notre retour des vacances "d'hiver", je m'aperçois que nous sommes restés sans nouveau post.

Depuis deux semaines, la saison des pluies semble avoir débuté. La démarrage fût tardif, mais désormais, nous alternons entre petites pluies fines et ... grosses pluies intenses. Entre les deux, un rayon de soleil, un coup de chaud, juste le temps d'aller au boulot en moto entre deux averses.

Alors quand le temps le permet et que la marée est basse, nous filons admirer le spectacle incessant sous le niveau zéro.

Ce jour-là, pas besoin d'aller bien loin. A quelques mètres du bord, des oursins. Pwouahh, des oursins, c'est d'un banal. Il n' a rien trouvé d'autres à nous raconter ????

Sauf que là, et comme souvent ici, c'est en couleur :

Pas de retouche sur la photo. Que du 100% naturel, sans sucre ajouté.

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 19:22

Dernière étape de notre séjour ici. Quelques jours pour souffler après le périple dans les parcs. Un rythme aussi un peu plus adapté aux enfants. Objectif : farniente !!!

 

Nous retrouvons l'équivalent de la barge mahoraise entre Petite et Grande Terre mais au format kényan; c'est à dire beaucoup plus grand. Petit arrêt photo au pieds des grandes défenses de la ville. Ça, ça fait bien touristes ...

Très vite les enfants reprennent leur repère : la piscine

Mention spéciale pour Maé qui se sent de plus en plus à l'aise dans cet élément. Il saute, barbote, met la tête sous l'eau et commence à gigoter style nage olympique. Dès l'apparition des nageoires dorsales, on vous prévient ...

Petite sortie dans la ville. Nous retrouvons l'ambiance des grandes villes agitées. Toujours aussi à l'aise.

Des couleurs, des odeurs, ... et des gens !!!

 

 

Après le marché, balade dans les vieilles et étroites ruelles, beaucoup de petites boutiques. Pour notre part, nous sommes à la recherche de tissus. Notre guide va satisfaire notre curiosité.

Nous déambulons à proximité de l'ancien port de Mombasa,

La mosquée, de belles portes et façades marquants le passage des divers occupants (portugais, arabes, anglais).

 

 

 

 

Puis retour à l’hôtel dans lequel les singes nous attendent.

 

Colobe

 

Un dernier petit tour à la plage toute proche de l'hôtel. Grande découverte : le sable est blanc, d'une finesse et d'un blanc éclatant.

Pour terminer notre séjour à Mombasa d'une part mais aussi au Kenya, réveil matinal (env. 6h) le dernier jour avant le départ juste pour le plaisir de contempler le lever du soleil sur l'océan indien (mais coté afrique cette fois-ci); comme pour clôturer ce premier grand voyage de la famille qui restera, semble-t-il, dans nos esprits et nos cœurs pour longtemps.

"Dis papa, maman et toi, vous avez prévu quoi pour les prochaines vacances !!!

Joker... pour seule réponse, petit rappel de notre périple :

trajet11

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 20:14

Petit à petit nous nous approchons de Mombasa. Petit à petit nous avançons dans notre périple. Encore des parcs, encore des animaux. Certains nous avaient dit : vous allez voir, vous allez vous lasser de vous balader dans la brousse à la recherche des animaux ...

Eh bien pour nous, pas vraiment !! Chaque matin est un vrai plaisir. Quels animaux va-t-on voir aujourd'hui, dans quels paysages va-t-on évoluer ??? Et le léopoard, invisible à Massaï-mara et Amboseli va-t-il se laisser approcher ???

Bref, vous l'avez compris, le plaisir de la découverte est toujours à l'ordre du jour.

Pour aller jusqu'à Tsavo-ouest, nous passons à proximité de la chaine volcanique des Chyulu Hills qui court sur 80 km et culmine à 2000m d'altitude.

Nous faisons un arrêt près de la coulée de lave de shaitani (ou coulée de lave du diable). Une sorte de ruban noir qui serpente dans la vallée.

Puis direction les sources de Mzima springs. L'eau de pluie arrêtée par la chaine de Chyulu hills, s'infiltre dans la roche et rejaillit à certains endroits. Cette source a un débit d’ env. 280.000 L/min et permet d'alimenter une petite partie de la ville de Mombasa.

Pour cette petite visite, nous sommes accompagnés par un "ranger".

Outre les avertissements de notre garde, le premier panneau rencontré près des sources était : "beware of crocodiles". Nous voilà prévenus.

Dans un tout autre genre : un grivet et un exemplaire d’acacias fièvre jaune

Après cette petite pause, le grand jeu de cache-cache avec les animaux reprend

Nuage de tisserands ainsi qu'un arbre qui abrite leurs nids

agama
Petit calao à bec rouge

Ci-dessus le dik-dik : la plus petite antilope. Cet animal vit en couple et a la particularité, semble-t-il, de se laisser mourir lorsque l'un des membres du couple meurt !!

Une vue plongeante de notre lodge, et plus particulièrement de notre table au restaurant. Cet hôtel est situé, contrairement aux autres au beau milieu du parc, appuyé contre un piton rocheux, zone de vie privilégiée du léopard. Pas de clôture donc autour de nous. Seul un guerrier massai pour nous accompagner (obligatoirement) du restaurant jusque dans les chambres dès la tombée du jour. Interdiction formelle de circuler seul pendant la nuit. Non sans blague !!

Folklore ou pas : Soulémane, notre guide, nous a assuré avoir entendu un léopard se balader sur le toit en tôle de sa chambre. Le trajet restaurant/chambre avec le massai, sa lance et sa lampe-torche scrutant les bosquets. Belle mise en scène !!!

Reprise des festivités

Belle rencontre avec les éléphants rouges, beaucoup moins tolérants que ceux du parc Amboseli, envers les humains. Magnifiques tout de même.

Et puis après avoir beaucoup cherché, beaucoup espéré aussi, la chance nous sourit enfin : un guépard

et plus loin un léopard, comme pour couronner notre séjour

 

 

 

Nous quittons donc Tsavo-ouest, reprenons un bout de route "goudronnée" avant d'entrer dans Tsavo-est.

Juste le temps de s'arrêter au pied d'un pont de chemin de fer presque banal. Sauf que.

Fin XIXème, lors de la construction de la voie de chemin de fer reliant Mombasa au Lac Victoria puis vers l'Ouganda, les anglais ont perdu plusieurs dizaines de leurs ouvriers indiens. Pendant 9 mois, les lions mangeurs d'hommes ont harcelé les équipes.

En mémoire de cet évènement, l'hôtel à proximité s'appelle "The man-eaters logde".

Retour à l’hôtel pour finir notre périple. Un autre lodge, coté Tsavo-est, magnifique, pour passer un réveillon de Noël bien différent, auprès de la vie sauvage.

Demain, direction la ville. Mombasa nous attend ...

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 19:47

Cap au sud en direction d'Amboseli. Maé surveille la route.

Après un premier temps de trajet, petite pause casse-croute pour notre guide et notre chauffeur. Maé, encore lui, s'incruste un peu dans la discussion. Enfin, il s'incruste surtout autour de la table pour grappiller. Et ça marche !!

Nous voilà enfin arrivés dans le lodge à proximité immédiate de l'entrée du parc.

Amboseli c'est environ 400 Km², constitué pour sa plus grande partie de savane avec quelques lacs parfois asséchés.

Ici les relations entre les animaux sauvages et les troupeaux des peuples massai furent et restent encore difficiles. De même que les relations entre la communauté massai et l’État kényan. Quelques vengeances sur les animaux et en particulier les fauves rendent désormais beaucoup plus difficile la rencontre avec ces derniers.

En revanche, pour voir les éléphants, pas de problème, suivez-moi je connais les coins !!!

En fait, les troupeaux d'éléphants sortent du parc le soir pour rejoindre leurs lieux de vie nocturne et reviennent chaque matin afin de retrouver les zones marécageuses à l'intérieur.

Total : le grand ballet matin et soir

Lors du 2ème jour sur place, nous partons pour la colline de l'observatoire. Histoire d'avoir une vue à 360° au beau milieu du parc.

C'est le seul endroit où l'on est autorisé à quitter son véhicule pour marcher un peu !!!

En rentrant, petite rencontre avec les babouins.

je dors ...
j'aid dit : je dors ... vous comprenez ou faut que j'me lève !!!

Direction un village massai où nous sommes accueillis par "le fils du chef du village". Tout commence par une danse de bienvenue à laquelle Lucas est convié. Pas question de refuser bien sûr !!

Puis travaux pratiques pour l'allumage du feu. Appréciation : "peut mieux faire au prochain trimestre ..."

Visite d'une maison

Ici ce sont les femmes qui construisent les maisons. Les murs sont en bouses de vaches et le toit en bouses d'éléphants (pour le coté waterproof semble-t-il).

Le village est construit en cercles concentriques. Au centre, un espace pour les bêtes avec une haie de protection en acacias. Puis le cercle des maisons; sommaire vous vous en doutez : la pièce principale avec le feu et une toute petite fenêtre (visible au dessus de la tête de notre hôte sur la photo), une petite chambre à gauche pour le femme et une autre à droite pour des enfants. Matelas en branchages et peau de zébu tannée. Le mari, lui, chef du village, vit dans une autre maison et choisit parmi ses 15 femmes celle avec laquelle il passera la nuit.

Au total, environ 150 personnes, dont 50 enfants.

Pour finir à l'extérieur une autre haie d'acacias pour se protéger des animaux sauvages. A l'extérieur du village, une église et une école.

Le soir, de retour à l'hôtel, nous avons droit, au coin du feu, à une nouvelle danse massaï juste après le coucher du soleil.

Le lendemain matin, peu après notre départ et à proximité d'Amboseli, nous avons longtemps suivi du regard le maître des lieux. Là, juste de l'autre coté de la frontière, la masse colossale, comme le disait Joseph Kessel. Le Kilimandjaro. 5895m.

En route pour le parc Tsavo ....

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 19:38

Après plusieurs jours dans les plaines vallonnées du massaï-mara, nous partons vers le nord.

Au passage, quelques boutiques à l'entrée des villes que nous traversons.

Direction le lac de Nakuru de 62 km² à l'intérieur d'un parc de 200 km². Il est aujourd'hui entièrement clôturé pour protéger la ré-introduction du rhinocéros noir.

Dès l'entrée du parc, l'accueil est chaleureux :

grivet

Attention : ici pas de trucage de la photo, vous êtes bien en présence du grivet qui se caractérise par des testicules bleues !! Eh oui messieurs, c'est pas la classe ça ???

Nous allons très vite à proximité du lac pour voir les pélicans au premier plan, les flamants roses (qui ne le sont que très peu, ... roses) et les flamants nains (qui eux le sont, ... roses).

Petit arrêt tout près des marabouts, enfin pas trop près quand même. Ces oiseaux-là dégagent une odeur infecte (du style rat crevé, mais puissance 10)

Photo souvenir au bord du lac avec Martin, notre chauffeur.

Nous pénétrons ensuite à l'intérieur du parc. Même si les photos n'en attestent pas, nous avons pu voir des girafes, des zèbres, des gazelles, des babouins, des buffles vivants et quelques rhinocéros.

Je ne résiste pas à la tentation de saisir encore un coucher de soleil

Une soirée dans Nakuru puis direction le sud-est et le parc Amboseli ...

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 19:07

Ça y est, le grand jour est arrivé. Départ au petit matin du lac de Baringo. Enfin départ dès que possible, c'est à dire dès que les hippo ont décidé de quitter la pelouse devant notre chambre ... Direction le sud à quelques centaines de kilomètres : la réserve de massai-mara. Réserve : car gérée par la communauté massai et non par l’État, prolongation naturelle du parc du Sérengeti en Tanzanie. Surface d’ env. 1800 Km², à une altitude moyenne de 1600 m, avec alternance de plaines et de collines et au milieu quelques rivières dont la rivière Mara. Bref des paysages et des atmosphères changeants.

Nous prenons un peu de temps pour nous poser et faire le tour du lodge, nous y restons 3 nuits :

Plusieurs sorties en matinée et en soirée, des animaux par dizaines.

Impalas
oie couronnée

A la recherche des lions

Hakuna matata avec Soulemane, notre guide, on va voir des lions !!

Au beau milieu du parc, les petits problèmes techniques peuvent survenir. Ici un minibus est bloqué dans le passage d'une rivière. Martin, notre chauffeur intervient pour tenter de le tirer de là.

Encore des animaux

Nous attendions cela avec impatience : une fin de journée dans le massai-mara :

Et pour finir, un point sur notre trajet :

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Encore un crochet vers le lac Nakuru, puis direction le sud-est. A suivre !!!

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 19:27

Après une journée passée à Nairobi, nous prenons la route du Nord, direction le lac de Baringo (lac d'eau douce de 168 Km², espace complètement ouvert). On peut découvrir l'aigle-pêcheur, le martin-pêcheur, beaucoup d'oiseaux, des crocodiles et hippopotames.

Au passage, petit arrêt sur la ligne de l'équateur :

Pour y arriver, la route est longue mais pas encore trop abimée sauf les 40 derniers kilomètres.

Nous arrivons dans un cadre magnifique où nous sommes attendus : un petit punch de bienvenue et un repas auprès d'oiseaux magnifiques :

 

 
   

Petit temps de pose au bord de la piscine

 

 

Puis sortie en bateau

Après cette sortie, rencontre avec les enfants du village voisin, bien surpris de notre visite.

Après une belle soirée, nous regagnons nos chambres sans penser un seul instant à la nuit qui allait suivre.

En effet, les hippopotames sortent de l'eau la nuit pour se nourrir des belles pelouses de l'hôtel. Celui-ci étant à proximité immédiate des bords du lac. Il n'y a donc plus qu'à se lever et à regarder par la fenêtre. Les hippo sont là, à quelques mètres de nous visibles grâce à la luminosité de la lune.

Simplement incroyable. Excellent début de séjour donc !!

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